Né en octobre 1970 en Suisse romande, Christophe Berschy exerce son métier de graphiste pendant huit ans chez Philipp Morris. En 1999, il remporte le concours « Nouveaux Talents » du Festival de Sierre et fait ses débuts en bande dessinée dans le magazine Tchô ! Coup sur coup, il imagine « Jimmy Brocoli », puis « Smax », où il met au point un dessin électronique qui est en passe de devenir sa marque de fabrique. Au début de l’année 2001, le quotidien suisse « Le Matin » accueille les premiers strips d’un diablotin orange particulièrement facétieux : « Nelson ». Le trait synthétique et diablement original de Bertschy, pionnier dans l’usage du dessin vectoriel en bande dessinée, conquiert rapidement les lecteurs : c’est le début d’une success story. En 2004, « Nelson » débarque dans le Journal Spirou et en album aux Éditions Dupuis. Depuis lors, le diablotin catastrophe, la jolie Julie et le chien Floyd sont devenus les coqueluches des lecteurs de Spirou. Bertschy est considéré comme l’un des plus talentueux auteur de strips du continent européen, explorant cette veine comique typiquement anglo-saxonne, dans la lignée de Schulz (« Peanuts »), Watterson (« Calvin & Hobbes ») ou Scott Adams (« Dilbert). Gagman concis, Bertschy est l’auteur de près 3500 strips de « Nelson », la catastrophe ambulante d’une BD diablement drôle. Infos : www.dupuis.com
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2 mots d’explication …
IL Y A PODCAST ET PODCAST
Pour bien comprendre, quand vous téléchargez un programme de votre radio préférée pour le réécouter (ou pas) c’est du replaying (ou radio de rattrapage). Moi je fais ce que l’on appelle des “Native Podcast” (Podcasts Natifs), c’est à dire une production sonore, créée et élaborée pour être diffusée sur le net sans passer par une radio (même si elles peuvent ensuite entre radios diffusées sans problèmes). Ce qui me motive dans la production de ceux-ci c’est que c’est le partage. Je rencontre des gens qui font des choses que je suis incapable de faire : écrire un livre, peindre, chanter … et ces rencontres je veux les partager. A quoi bon interviewer des stars. Je ne peux rien leur apporter. Mais les inconnus, en quelque sorte je les rends connus.
SEUL MAITRE A BORD
En face de l’invité, on est seul maitre à bord. Il faut tout sentir et ressentir pour avoir un son de qualité. Pour produire mes podcasts, je vais sur le terrain. Et là ,je dois avoir tous mes sens en éveil : M’assurer qu’ il reste assez d’énergie dans les piles, que les questions sont prêtes, que le niveau d’enregistrement est optimum, que le compteur tourne, que l’angle du micro est parfait , qu’il n’y a pas de bruits parasites , que l’invité(e) est installé confortablement … Tout faire, tout voir, tout entendre . C’est hyper stressant, mais pour moi c’est que du bonheur. Que devrais-je demander de plus ?
L’INTIMITE DE LA DECOUVERTE
Si je devais trouver un qualificatif pour mes podcasts, je dirais “Découverte intimiste”. Découverte, parce que chacun ou chacune de mes invités vous fait découvrir sa passion, son talent, sa création. Intimiste parce que je ne produis pas mes interviews dans le cadre feutré d’un studio, mais je pars sur le terrain et l’auditeur est, en quelque sorte présent a mes côtés. C’est à lui que je pense lorsque je tends mon micro à l’interviewé(e).En se dévoilant, celui ou celle à qui je tends le micro racontent une histoire et bien qu’ils ne se connaissent pas une relation “auditive” se lie entre celui (celle) qui écoute et l’interviewé(e).
Belle balade en compagnie de vos podcasts que vous pouvez télécharger, partager, utiliser gratuitement (Licence Creative Common)
Eric
Site : ericcooperpress.eu