Richard Reed Parry est heureux d’annoncer sa signature avec Secret City Records au Canada et qu’il lancera deux albums faisant partie d’une série de deux volumes. À l’équinoxe d’automne — le 21 septembre — Quiet River of Dust Vol. 1 sera lancé, tandis que l’équinoxe du printemps 2019 sera la date de lancement du Volume 2

Reconnu comme un multi-instrumentiste accompli faisant partie du groupe rock gagnant d’un prix Grammy Arcade Fire, Parry présentera avec les volumes de Quiet River of Dust sa première œuvre solo s’éloignant de la musique classique traditionnelle qu’il a fait paraître sur la très respectée étiquette Deutsche Grammaphon. Quiet River of Dust est un voyage onirique composé de chansons immersives et doucement psychédéliques, inspirées des poèmes d’adieu japonais et de la musique folk des îles britanniques.

La genèse de ces chansons est venue il y a dix ans, après la première tournée japonaise d’Arcade Fire en février 2008. Parry est demeuré là-bas pendant des semaines après le dernier spectacle, se rendant dans un monastère pour trouver réconfort dans ce qu’il décrit comme le plus grand silence que vous avez jamais entendu. Quiet River of Dust est en lente gestation depuis, agissant de bien des façons comme un répit nécessaire des autres occupations de Parry, créer cette musique étant devenu une pratique méditative.

La chanson ‘On the Ground’ est inspirée d’une rencontre avec des voix fantomatiques dans une forêt japonaise près d’un temple, sur la montagne sacrée Koya-Sān, explique Parry. J’ai raconté cette histoire au réalisateur Caleb Wood – lorsque j’étais seul dans cet environnement magique de cèdres géants, j’ai entendu un chœur puissant chantant des harmonies qui sonnaient inexplicablement identiques à celles du groupe folk de mon défunt père, Friends of Fiddler’s Green, qui a été la trame sonore de toute mon enfance et ma jeunesse.

Malgré ces influences, Parry ne voulait pas composer dans un style folk traditionnel des îles britanniques. Il ne voulait pas non plus créer le genre de chansons pop que des dizaines de milliers de personnes pourraient chanter en chœur, comme il le fait avec Arcade Fire. L’emblématique premier album de 2004 de ce groupe, Funeral, était une déclaration grandiose à travers des mouvements amples et vigoureux. Quiet River of Dust accomplit la même chose, avec des couches verticales d’architecture sonore, mais en inversant l’approche, qui est ici plus modeste, plus douce, plus délicate, tout en demeurant tout aussi grandiose. Parry souhaitait créer un jardin auditif tangible aux couleurs ravissantes, nous invitant à l’exploration et à une expérience immersive.

Je suis incapable de rester assis à ne rien faire, confie Parry. Mais être à l’extérieur dans la nature ou immergé dans la musique, c’est la méditation idéale pour moi. C’est le cœur de ce disque : l’expérience de transcender l’endroit où tu es, de perdre la conscience d’où tu te termines et d’où le monde commence, dans un monde onirique de musique et de réflexion.